Paroles d’explorateur (Edgar Aubert de la Rüe, 1952) :

“En une heure de marche, nous sommes à l’autre bout du lac, escortés par des sternes, qui semblent égarées si loin dans l’intérieur des terres. Le temps est toujours hésitant et le vent contraire un peu gênant. Au débouché des torrents latéraux, tombant dans la vallée, se sont édifiés de larges cônes de déjection. Ils refoulent tour à tour la rivière d’un côté à l’autre de sa vallée et les trois lacs qui s’alignent en aval du lac Studer subissent dans leur contour et leur disposition l’influence de ces deltas torrentiels...”

Source :  Deux ans aux Iles de la Désolation, Julliard, 1954.