Après les difficultés des jours passés, la caverne nous apparaît comme un havre de paix et de sécurité, où nous allons pouvoir nous détendre un peu. Le dépôt de vivres est convenable, composé de boîtes de conserve de toutes sortes, de rations de guerre et de pain de guerre, qui vont compléter notre ordinaire. Les vivres sont à l’abri dans des touques car la caverne est envahie par des souris à peine farouches. Nous étalons nos affaires et préparons nos places pour la nuit. Et nous faisons un repas copieux (bœuf en daube, riz, fromage, lait concentré, fruits aux sirops, boisson chaude), précédé d’un apéritif transporté par l’un d’entre nous. Nous nous couchons repus. Toute la nuit, nos charmants voisins les rongeurs vont mener grand train et aller jusqu’à percer des poches de sacs à dos pour trouver de la nourriture.