... Les cieux se parèrent d'une beauté presque divine. Le ciel était traversé par des bandes de lumière presque scintillante, d'un blanc radieux mêlé de violet et de pourpre, dont l'éclat inondait notre petit bateau tandis que des lueurs enchanteresses caressaient les montagnes de l'intérieur... Puis, retournant à la baie de l'Observatoire et à notre "usine", nous nous attelâmes de nouveau pendant deux jours à cette tâche écœurante qu'est la fonte du lard. Mais qu'elle ne fut pas notre satisfaction lorsque pour prix de nos efforts nous nous trouvâmes à la tête de vingt barils de cinquante gallons pleins d'une huile de phoque de première qualité."

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Source : Aventures aux Kerguelen, Ed. Maritimes et d'Outre Mer, 1991.