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Hiver austral - Presqu'île du Gauss
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Presqu'île du Gauss en hiver.
... Je me fredonnais une petite chanson lorsque je crus entendre un léger bruit, comme si quelqu'un se déplaçait là, dehors. Je pense que lorsqu'on vit seul, les sens sont plus aiguisés, un peu comme ceux d'un animal sauvage. Je me tins donc coi, tenant en l'air dans ma main immobile une assiette ou quelque chose de ce genre et j'écoutais attentivement, comme un animal surpris dans sa tanière. Mais rien ne bougeait, et je savais bien d'ailleurs que j'étais aussi parfaitement seul qu'un homme pouvait l'être. Je repris mon travail et de nouveau me figeai et un sentiment de peur - la peur de l'inconnu - me submergea malgré moi. Il y avait assurément quelque chose qui bougeait, très furtivement, devant ma porte...
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